Comment élaborer une stratégie commerciale efficace : étapes, exemples, et ajustements
Découvrez comment élaborer une stratégie commerciale efficace grâce à des exemples concrets de réussites et d'échecs. Entreprises de Bayonne et du Pays Basque prenez appui sur ce guide pour devancer les Bordelais!
MARKETING
Lydie GOYENETCHE
7/18/202411 min lire


Définir une stratégie commerciale efficace est essentiel pour toute entreprise souhaitant prospérer sur le long terme. Cela implique bien plus que de vendre des produits ou services : il s’agit de structurer vos actions pour atteindre des objectifs commerciaux clairs, tout en répondant aux attentes de vos clients. Mais par où commencer ?
Les étapes pour définir une stratégie commerciale gagnante commencent par une analyse stratégique approfondie de votre marché. Comprendre vos forces, vos faiblesses, vos opportunités et vos menaces permet de mieux cibler et attirer vos clients. Ensuite, il est crucial de définir vos priorités et de fixer vos objectifs commerciaux, en alignant votre proposition de valeur avec les besoins de votre audience.
La fidélisation client trouve également sa place dans cette démarche. Après tout, il est souvent plus rentable de conserver vos clients existants que d’en acquérir de nouveaux. C’est ici qu’intervient la mise en œuvre d’enquêtes de satisfaction, un outil stratégique pour affiner votre approche.
Dans cet article, découvrez comment les enquêtes de satisfaction peuvent enrichir votre stratégie commerciale, de l’analyse de votre marché à la mise en œuvre d’actions concrètes.
Quelles sont les étapes d'une stratégie commerciale ? Bayonne peut elle devancer Bordeaux?
Une stratégie commerciale efficace repose sur un processus structuré permettant à une entreprise d’atteindre ses objectifs tout en se démarquant de ses concurrents. Bref la stratégie commerciale est l'opposé du terrain de foot de St Pée sur Nivelle!
Ce processus commence par une analyse approfondie de votre marché. Cette étape consiste à comprendre la taille du marché, les tendances actuelles, et les besoins spécifiques des consommateurs. Par exemple, selon une étude de McKinsey, 70 % des entreprises qui réussissent attribuent leur succès à une compréhension fine des attentes client et à une capacité à anticiper les évolutions de leur secteur.
Toujours selon le même cabinet les entreprises qui placent l'expérience client au centre de leur stratégie augmentent leurs revenus de 15 % et réduisent leurs coûts opérationnels de 20 %.
L'analyse concurrentielle, combinée à un mapping de positionnement, offre une vue claire de votre place sur le marché. Des marques comme Coca-Cola exploitent cet outil pour adapter leurs sous-marques – Sprite et Fanta, par exemple – à des segments précis de consommateurs.
Une fois le marché analysé, il est essentiel de définir vos priorités et de fixer des objectifs mesurables. Cela revient à traduire les informations recueillies en actions concrètes.
Pour illustrer, Amazon, leader mondial du commerce en ligne, consacre une part importante de son budget publicitaire (10,4 milliards de dollars en 2022, selon Statista) au paid search. Ce choix stratégique reflète une priorité claire : maximiser la visibilité sur les moteurs de recherche pour capter une audience prête à acheter.
L’étape suivante consiste à élaborer la stratégie commerciale proprement dite, en choisissant les moyens adaptés pour atteindre vos objectifs. Cette élaboration inclut souvent la combinaison d'actions commerciales directes, de campagnes publicitaires, et de partenariats stratégiques. Un exemple marquant est celui de Burger King, qui a connu un succès retentissant avec sa campagne “Moldy Whopper”. En affichant un hamburger en décomposition pour souligner l’absence de conservateurs, la marque a non seulement renforcé son positionnement écologique, mais aussi augmenté ses parts de marché de 15 % en 2020.
Toutefois, même une stratégie bien pensée peut échouer si sa mise en œuvre n’est pas maîtrisée.
L’entrée de PepsiCo sur le marché chinois illustre ce point. Son slogan, initialement prévu pour signifier "Pepsi vous ramène à la vie", a été mal traduit en "Pepsi ressuscite vos ancêtres". Cette erreur de communication, qui aurait pu être évitée par une analyse culturelle plus rigoureuse, a coûté plusieurs millions de dollars à l’entreprise. Cet échec souligne l’importance de la cohérence entre stratégie et exécution.
Enfin, le suivi et les ajustements sont des composantes clés d’une stratégie commerciale. Une fois les actions mises en place, les données doivent être collectées et analysées pour affiner la stratégie en temps réel. Airbnb offre un excellent exemple de réactivité. Pendant la pandémie de COVID-19, alors que le secteur du tourisme mondial chutait de 70 %, la plateforme a réorienté sa stratégie vers les locations locales et à court terme. Ce pivot stratégique a permis à Airbnb de stabiliser ses revenus dans un contexte globalement défavorable.
Les budgets alloués à ces stratégies varient considérablement selon les secteurs et la taille des entreprises. Une PME, par exemple, consacre généralement entre 5 et 10 % de son chiffre d'affaires à sa stratégie marketing et commerciale. À l’inverse, Procter & Gamble, leader mondial des biens de grande consommation, investit en moyenne 11 milliards de dollars par an en publicité, représentant près de 15 % de son chiffre d’affaires (source : Forbes). Ces chiffres illustrent la nécessité d’adapter l’effort budgétaire aux ambitions et à la réalité de chaque entreprise. Une stratégie commerciale réussie ne se limite donc pas à la théorie : elle s’appuie sur une analyse rigoureuse, une définition claire des priorités, une mise en œuvre cohérente, et un suivi constant. Les échecs, tout comme les réussites, montrent que ce processus est dynamique et demande une attention permanente pour rester compétitif sur le marché.
Comment élaborer une stratégie commerciale même quand on est à Hasparren!
Élaborer une stratégie commerciale est un processus structuré et itératif qui vise à définir des actions précises pour atteindre des objectifs de vente et de croissance. Cela nécessite une compréhension approfondie du marché, des besoins des clients, et des forces et faiblesses internes de l’entreprise. Ce processus se décline en plusieurs étapes clés, appuyées par des théories marketing et enrichies par des exemples concrets.
La première étape pour élaborer une stratégie commerciale est de définir vos objectifs. Ces objectifs doivent être précis, mesurables, atteignables, pertinents et limités dans le temps (SMART). Par exemple, une entreprise de e-commerce peut viser une augmentation de 20 % de ses ventes en ligne sur un an grâce à une stratégie de paid search et de promotions ciblées. Cependant, des objectifs mal définis ou irréalistes, comme l’ambition de doubler le chiffre d’affaires en trois mois sans ressources suffisantes, conduisent souvent à l’échec.
Ensuite, il est essentiel d’analyser les besoins du marché et de cibler un public spécifique. Cela implique de segmenter la clientèle en fonction de critères démographiques, comportementaux ou psychographiques. Par exemple, Apple s’est positionné avec succès sur un public à forte capacité d’achat en proposant une stratégie de différenciation basée sur l’innovation et le design. En revanche, la tentative de Coca-Cola avec son produit "New Coke" dans les années 1980 illustre les dangers d’une mauvaise analyse des besoins : en voulant changer la formule originale, l’entreprise a suscité un rejet massif de la part de ses clients fidèles, entraînant une perte de parts de marché avant un rétropédalage stratégique.
Une fois ces bases posées, il convient de choisir les moyens marketing et commerciaux pour atteindre les objectifs définis. Cela peut inclure la publicité, les promotions, la vente directe, ou encore des partenariats stratégiques. Les types de stratégies commerciales les plus courants incluent :
La stratégie de croissance, visant à augmenter les parts de marché. Par exemple, Uber a utilisé des incitations financières massives pour conquérir de nouveaux marchés, même au prix de pertes financières importantes à court terme.
La stratégie de coût, consistant à réduire les prix pour attirer une clientèle sensible aux tarifs, comme l’a fait Ryanair en révolutionnant le marché des vols à bas coût.
La stratégie de niche, en ciblant un segment restreint mais lucratif, telle que Patagonia, qui privilégie les consommateurs sensibles à l’environnement et prêts à payer un premium pour des produits durables.
Cependant, élaborer une stratégie commerciale ne suffit pas. Le temps nécessaire pour sa mise en œuvre peut varier considérablement : une start-up peut concevoir une stratégie en quelques semaines, tandis qu’une multinationale aura besoin de plusieurs mois de préparation, en raison de la coordination entre les départements et les marchés. Par ailleurs, les actions de réajustement jouent un rôle crucial. Une stratégie doit être ajustée en fonction des retours du terrain et des évolutions du marché. Un exemple récent est celui de Tesla, qui a régulièrement modifié ses prix en réponse à la demande et aux coûts de production, notamment sur ses modèles de véhicules électriques.
Enfin, des outils comme le SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) ou le modèle de Porter sont souvent utilisés pour guider le processus d’élaboration. Selon une étude de Bain & Company, les entreprises qui utilisent des outils d’analyse stratégique augmentent leurs chances de succès de 25 %.
Élaborer une stratégie commerciale demande donc une réflexion approfondie, une capacité d’adaptation, et un suivi constant des performances. Les réussites comme celles de Nike avec sa stratégie d’influence, ou les échecs tels que celui de Blackberry qui n’a pas su s’adapter au marché des smartphones, rappellent que la stratégie commerciale est un exercice exigeant mais indispensable pour rester compétitif.
Quels sont les objectifs d’une stratégie commerciale et quel lien avec ceux du marketing ? A-t-on le droit de rêver sous le ciel de Ciboure?
Les objectifs d’une stratégie commerciale sont au cœur du développement d’une entreprise. Ils visent à aligner les actions de la force de vente et des équipes marketing pour maximiser la rentabilité et la marge, tout en assurant un développement commercial durable. Ces objectifs s’articulent autour de plusieurs axes complémentaires, étroitement liés à ceux du marketing.
Le premier objectif d’une stratégie commerciale est d’augmenter les ventes tout en optimisant le taux de conversion des prospects en clients. Par exemple, une entreprise qui souhaite développer ses ventes peut décider de former sa force de vente à des techniques d’argumentation basées sur les besoins réels des clients. Cette amélioration de la conversion contribue directement à la rentabilité en réduisant le coût d’acquisition des clients.
Ensuite, une stratégie commerciale bien conçue doit permettre d'optimiser les marges. Cela peut inclure des actions pour vendre des produits ou services à forte valeur ajoutée ou pour fidéliser une clientèle existante, souvent plus rentable que de conquérir de nouveaux clients. Ce point est en lien direct avec les objectifs marketing, qui travaillent à renforcer la notoriété et la proposition de valeur de l’entreprise pour attirer une audience prête à investir davantage.
Un autre objectif clé est le développement commercial à travers l’acquisition de nouveaux segments de marché ou l’extension géographique. Par exemple, lorsque Decathlon a développé ses ventes en ligne à l’international, cela a nécessité une coordination étroite entre les équipes marketing et commerciales. Le marketing a renforcé la visibilité de la marque, tandis que la stratégie commerciale a adapté les offres et les prix à chaque marché local.
Enfin, une stratégie commerciale vise à optimiser les performances de la force de vente. Cela passe par des outils comme le CRM (Customer Relationship Management) pour suivre les prospects, analyser les données, et ajuster les actions en temps réel. Les objectifs marketing, comme l’amélioration de la notoriété et du trafic vers les points de vente ou le site internet, alimentent directement cette dynamique en augmentant les opportunités pour la force de vente.
Les liens entre les objectifs marketing et commerciaux sont donc indissociables. Tandis que le marketing crée un cadre favorable en générant de la notoriété, en renforçant la crédibilité, et en attirant les prospects, la stratégie commerciale se concentre sur la conversion de ces opportunités en ventes concrètes. En travaillant ensemble, ces deux volets permettent d’optimiser la stratégie commerciale, en augmentant à la fois le volume des ventes et leur rentabilité.
En résumé, une stratégie commerciale efficace repose sur une synergie avec le marketing pour développer ses ventes, maximiser la rentabilité, et pérenniser la croissance. Qu’il s’agisse d’améliorer le taux de conversion, de soutenir la force de vente, ou d’étendre son développement commercial, ces deux disciplines forment un duo indispensable pour atteindre les objectifs stratégiques d’une entreprise.
"Quand vos clients s’improvisent consultants : l’épopée des enquêtes de satisfaction" mieux que les fêtes de Bayonne!
Les enquêtes de satisfaction, c’est un peu comme un miroir : parfois flatteur, souvent brutal, mais toujours révélateur. Si vous avez le courage d’affronter la vérité—même celle qui pique—elles peuvent transformer votre entreprise en véritable champion de la satisfaction client. Alors, attachez vos ceintures (et votre égo), on part explorer des histoires où les entreprises ont pris une claque… avant de repartir de plus belle.
1. “Netflix, t’as tué ma série préférée (et mon cœur aussi)”
Ah, Netflix, ce serial killer de séries que vous adorez binge-watcher. À force d’annulations, les fans étaient prêts à descendre dans la rue avec des pancartes “Justice for My Show”.
Ce qui s’est passé :
Les enquêtes de satisfaction ont révélé un mécontentement grandissant : les abonnés se sentaient trahis par ces fins prématurées. Pourtant, parmi les larmes et la rage des fans, une opportunité a émergé.
La leçon Netflix :
Pour reconquérir ses abonnés, Netflix a investi dans des productions locales (La Casa de Papel, on te salue !) et des contenus hyper-personnalisés. Résultat : une fidélité retrouvée, des parts de marché qui explosent… et, oui, des abonnés toujours prêts à pardonner (jusqu’à la prochaine annulation).
Morale :
Vos clients sont des romantiques. Donnez-leur un peu d’amour (et des contenus pertinents), et ils reviendront.
2. “McDonald’s : L’ascension de l’Egg McMuffin, héros du petit-déjeuner toute la journée”
Imaginez : il est 15h, vous avez une envie irrépressible de pancakes et, horreur, McDonald’s a déjà rangé sa machine à sirop d’érable. C’était le cauchemar des gourmands, jusqu’à ce que le géant du fast-food tende une oreille attentive.
Ce qui s’est passé :
Des enquêtes ont montré que les clients étaient frustrés de ne pas pouvoir déguster leur Egg McMuffin à toute heure. La solution ? Lancer le All Day Breakfast.
La leçon McDo :
Ce petit ajustement a boosté les ventes et renforcé la relation client. Parce qu’entre nous, qui n’aime pas un McMorning à 20h ?
Morale :
Vos clients ont des envies étranges. Parfois, il suffit de dire “oui” pour devenir leur meilleur ami.
3. “IKEA : Le sac qui grince et le client qui pleure”
Chez IKEA, tout semble parfait… jusqu’à ce que vous entendiez frzzzzzzt à chaque pas avec ce sac Frakta bleu iconique. Oui, celui qui fait plus de bruit qu’un train à vapeur.
Ce qui s’est passé :
Des retours clients ont souligné à quel point ce grincement était insupportable (et embarrassant). IKEA, loin de se vexer, a vu une opportunité d’amélioration.
La solution IKEA :
Un sac revisité, plus silencieux, plus durable et—cerise sur le gâteau—recyclable. Non seulement ça a réglé le problème, mais ça a aussi renforcé leur image d’entreprise écoresponsable.
Morale :
Même les petits bruits peuvent avoir un gros impact. Écoutez vos clients (et vos sacs).
4. “Apple et le drame de la batterie fatiguée”
Si vous avez déjà eu un iPhone, vous connaissez la douleur d’une batterie qui se vide plus vite que votre patience en réunion. Les enquêtes clients ne pouvaient pas ignorer cette frustration universelle.
Ce qui s’est passé :
Les utilisateurs se plaignaient d’un iPhone qui vieillissait mal, ce qui ternissait l’image de marque.
La solution Apple :
Un programme de remplacement de batteries à prix réduit et une fonctionnalité de gestion optimisée dans iOS. Le géant de Cupertino a réussi à transformer une faiblesse en un geste de transparence et de rédemption.
Morale :
Quand vos clients vous critiquent, réparez les dégâts. La confiance, ça se recharge aussi.
5. “Decathlon : Quand vos clients demandent de l’ultra-personnalisation”
Decathlon, c’est un peu l’ami sportif qui a toujours un bon plan. Mais même les meilleurs amis ont parfois besoin de réajuster leur jeu.
Ce qui s’est passé :
Des enquêtes ont montré que les clients voulaient une expérience plus personnalisée, que ce soit en ligne ou en magasin.
La solution Decathlon :
Recommandations produits ciblées, impression personnalisée sur les équipements (raquettes, maillots, etc.) et ateliers en magasin pour ajuster les articles. Ces efforts ont renforcé leur image et boosté les ventes.
Morale :
La personnalisation, c’est comme un bon coach sportif : ça motive et ça fidélise.
Conclusion : Vos clients, ces héros du quotidien qui peuvent vous faire transformer un essai au stade de l'Aviron Bayonnais
Les enquêtes de satisfaction, c’est un peu comme écouter un ami qui a des choses sur le cœur. Parfois, ça pique, parfois ça réchauffe, mais ça finit toujours par vous aider à devenir meilleur.
Alors, lancez-vous. Posez les bonnes questions, acceptez les critiques, et transformez les plaintes en leviers de croissance. Et souvenez-vous : vos clients ne sont pas juste des consommateurs, ce sont vos meilleurs consultants… gratuits.



