Gemini, SEO 2025 et coût réel : Google Ads, Facebook, LinkedIn, SEO

En 2025, avec Gemini et les nouvelles règles SEO de Google, capter des leads tièdes et leur coût réel deviennent un enjeu. Découvrez quelle stratégie est la plus rentable à Bayonne, Anglet ou Biarritz : Google Ads, réseaux sociaux ou SEO local, à l’image d’une Triple Carmélite bien brassée.

WEBMARKETING

LYDIE GOYENETCHE

4/9/20254 min lire

couts prospection
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Le Coût réel des prospects tièdes : Google Ads, Facebook Ads, LinkedIn Ads ou SEO local avec marketing de contenu à Bayonne, Anglet et Biarritz ?

Comprendre le coût d’acquisition d’un prospect tiède est devenu un enjeu stratégique, tout particulièrement dans les marchés ancrés dans une culture de terroir et de transmission. Le secteur brassicole, à l'image des brasseries flamandes, nous offre une métaphore riche: il ne suffit pas de verser une pression bien fraîche pour créer du lien. Encore faut-il une stratégie de marque à la hauteur de l'identité du produit. Prenons l'exemple de la Triple Carmélite, bijou brassicole né en Flandre et désormais distribué par le groupe AB InBev : son goût raffiné, sa robe dorée, ses trois céréales nobles (orge, blé, avoine) méritent une mise en scène qui transcende la simple fiche produit. Pour un brasseur local, ce serait une faute stratégique que de la servir en pression dans une ambiance sans cachet.

Cette exigence de cohérence entre produit, promesse et canal de diffusion s'applique également au choix des outils d’acquisition digitale sur la Côte basque. Car un prospect tiède — ni totalement inconnu, ni prêt à signer — exige une approche mesurée, patiente, presque artisanale.

Bayonne : Google Ads, l’intention pure mais coûteuse

Sur le territoire bayonnais, les entreprises locales utilisent Google Ads pour capter une intention directe. Le problème ? Comme pour une brasserie qui espère vendre une Triple Carmélite dans une buvette de stade de l'Aviron, la qualité de l'offre ne suffit pas à créer une adhésion sincère. Les coûts par clic varient entre 5 et 7 euros, avec des coûts d’acquisition qui grimpent vite à 150 euros pour un client non qualifié. La mise à jour de Google en 2025, pilotée par l’IA Gemini, accroît encore cette tension : les contenus sponsorisés sont davantage contextualisés, mais aussi plus chers à produire, car ils doivent répondre à des critères de qualité sémantique et d’expérience utilisateur renforcés.

Anglet : Facebook Ads, la dégustation sans ancrage

Les publicités Facebook, plus abordables (0,50 à 1 € le clic), fonctionnent comme une bière offerte lors d’une foire : à goûtée mais pas toujours appréciée. Dans le quartier des Cinq Cantons, de nombreuses structures testent ces campagnes pour sonder un public large. Mais la conversion reste fragile, faute de narration. Le retargeting devient indispensable, au risque d’épuiser les utilisateurs comme un houblon mal dosé.

Biarritz : LinkedIn Ads, une cave privée mais onéreuse

LinkedIn permet de cibler les décideurs comme on prépare une dégustation dans une abbaye flamande. C’est précis, élitiste, mais très cher : un prospect peut coûter jusqu’à 300 €. Et là encore, le contenu vit en circuit fermé : il ne nourrit pas la notoriété organique du domaine numérique de l'entreprise. Le modèle sature, comme un brassin mal fermenté qui n’atteint pas sa pleine expression.

Terroir numérique : le SEO local comme fermentation lente

Comme un brassin qui mûrit dans les caves d’Abbaye, le SEO local avec contenu de qualité s’épanouit avec le temps. Rédigé avec soin, ancré dans les questions réelles de la clientèle, il produit des effets durables : entre 10 et 30 prospects qualifiés en 6 mois, pour un coût par client oscillant entre 10 et 50 €. La mémoire numérique du contenu, indexé par les IA de Google, devient une archive vivante qui tisse des liens solides. Par ailleurs Gemini fait apparaître ses résultats devant ceux des campagnes SEA sponsorisées, notamment avec AI overview, ce qui donne toutes leurs chances aux contenus hautement qualitatifs mais aucune chance aux contenus seulement techniques ou aux contenus creux. Toutefois un bémol s'impose, comme du houblon mal digéré... L'IA ne met pas en avant un site mais fait une synthèse des contenus des sites qu'elle trouve pertinents sans jamais citer les sites, un peu comme perplexity. Cela va faire chuter les taux de clics dans certaines requêtes... 

Dans les ruelles de Biarritz ou sous les halles de Bayonne, une fiche Google My Business bien rédigée, des backlinks depuis des sites à forte autorité, et des articles optimisés sur le terroir local créent un capital de confiance semblable à celui qu’inspire un bouchon de liège à l’effigie d’une brasserie historique. Le contenu devient à la fois mémoire et invitation. Et dans cette musique complexe, le SEO émotionnel joue un rôle clé : il permet de transmettre et de contextualiser un marketing de contenu à la hauteur des saveurs de cette bière d’exception.

Conclusion : entre houblon, pixels et mémoire

Pour les TPE du Pays basque, comme pour les brasseurs de Flandre, l’enjeu n’est pas seulement de gagner en visibilité. Il est de construire un imaginaire, une transmission. Les IA comme Gemini remodèlent les règles du jeu : elles exigent de la cohérence, de la sémantique enracinée, de la pertinence locale. La Triple Carmélite ne se mérite pas au clic : elle se découvre dans un récit. Il en va de même pour votre entreprise.

Mieux vaut une stratégie hybride, à la fois tactique (Google Ads) et organique (SEO local), qu’une présence artificielle. Dans le digital comme en brassage, ce n’est pas la vitesse qui fait la qualité, mais la maîtrise du temps et la fidélité à un terroir.