Le coût réel des prospects tièdes : Google Ads, Facebook Ads, LinkedIn Ads
Découvrez les coûts d’acquisition des prospects tièdes à Bayonne, Anglet et Biarritz avec Google Ads, Facebook Ads, LinkedIn Ads et le SEO local. Analysez les avantages et les limites de chaque stratégie pour optimiser vos campagnes marketing et maximiser vos conversions. Le coût réel du prospect.
WEBMARKETING
LYDIE GOYENETCHE
4/9/20255 min lire


Le coût réel des prospects tièdes : Google Ads, Facebook Ads, LinkedIn Ads ou SEO local avec marketing de contenu à Bayonne, Anglet et Biarritz ?
Comprendre le coût d’acquisition d’un prospect tiède est aujourd’hui un enjeu stratégique pour les entreprises, notamment les TPE et PME du Pays basque. Un prospect tiède n’est ni un simple visiteur curieux, ni un client prêt à acheter. Il se situe entre les deux, dans une phase de recherche active mais encore hésitante. Il s’agit donc d’un contact à fort potentiel, qui n’a pas encore été converti, mais qui peut le devenir avec un bon accompagnement marketing. Déterminer le canal d’acquisition le plus rentable pour ce type de client exige une analyse fine. Faut-il opter pour la rapidité des campagnes payantes sur Google, Facebook ou LinkedIn ? Ou préférer la profondeur d’une stratégie de contenu local bien ancrée dans les besoins réels de son marché, comme on pourrait le faire autour des halles de Bayonne, du quartier Chiberta à Anglet ou encore près de la Côte des Basques à Biarritz ?
À Bayonne, des prospects captés via Google Ads
Google Ads, en particulier via le réseau Search, reste un canal très populaire pour capter l’intention. À Bayonne, de nombreuses entreprises artisanales, agences immobilières ou prestataires de services numériques misent sur ce levier pour capter une clientèle locale. Les entreprises ciblent ici des requêtes précises comme "restaurant halal Bayonne" ou "agence SEO Côte basque". Les taux de clics sont souvent plus élevés que sur d’autres réseaux, mais la concurrence est rude et les coûts par clic (CPC) peuvent atteindre 5 à 7 euros dans certains secteurs très disputés. Le coût d’acquisition d’un client potentiel sur Google Ads peut donc varier de 80 à 150 euros en moyenne. Ce chiffre inclut le clic, l’atterrissage sur une page, un formulaire rempli ou un contact initié. Le principal avantage de Google est la précision de l’intention utilisateur. Mais ce même avantage peut être un piège : beaucoup d’annonceurs dépensent sans transformer, par manque d’offre claire ou de parcours bien pensé.
Anglet : le miroir trompeur des visiteurs via Facebook Ads
Facebook Ads fonctionne sur une logique totalement différente. Il s’agit ici de cibler les comportements, les intérêts, voire les micro-détails du quotidien digital d’une personne. À Anglet, par exemple, une salle de sport du quartier Cinq Cantons ou un centre de formation près de Montbrun peut attirer du trafic avec une publicité bien ciblée. Le CPC y est beaucoup plus faible : entre 0,50 et 1 euro. Mais le taux de conversion est aussi plus bas, car l’utilisateur n’est pas en train de chercher activement une solution. Il réagit à une sollicitation, souvent visuelle ou émotionnelle. On obtient alors des visiteurs tièdes, parfois simplement curieux ou en quête d’information. Le coût par prospect peut tourner entre 20 et 50 euros, mais exige une vraie stratégie de nurturing derrière : e-mails, contenus à valeur ajoutée, rappels, retargeting.
Le piège des plateformes : Facebook et LinkedIn à Biarritz
Une entreprise située à Biarritz, par exemple un cabinet de coaching proche de l’aéroport ou une boutique de déco du quartier Saint-Charles, pourrait facilement se laisser séduire par Facebook ou LinkedIn. Or, les contenus produits sur ces plateformes n’améliorent pas le référencement naturel du site web. Contrairement à un article optimisé publié sur une page dédiée, une publication Facebook vit quelques heures, voire quelques jours, puis disparaît dans le flux. Elle ne génère ni backlinks, ni autorité de domaine. Elle ne permet pas non plus d’élargir le champ sémantique indexé par Google. Ainsi, une entreprise qui investit uniquement dans Facebook Ads reste dépendante de la plateforme pour exister. Le trafic généré est éphémère, et oblige à investir en continu pour maintenir sa visibilité.
LinkedIn Ads, quant à lui, est un canal particulier, très prisé dans le B2B. Le ciblage y est précis : fonction, secteur, taille d’entreprise, niveau hiérarchique. Mais cette précision a un prix. Le CPC moyen dépasse souvent les 5 euros, et le coût d’acquisition d’un client potentiel peut grimper à 150 voire 300 euros dans certaines campagnes mal optimisées. On touche ici des décideurs, des professionnels en veille, des acheteurs potentiels. Mais ils ne sont pas encore engagés. Ils lisent, téléchargent un guide, visionnent un webinaire. Ils ont besoin d’être accompagnés, rassurés, convaincus dans la durée.
Tout comme Facebook, LinkedIn souffre d’une faiblesse structurelle : la majorité des contenus produits restent enfermés dans la plateforme. Un post LinkedIn ne contribue pas à la stratégie SEO globale de l’entreprise. Il n’apparaît pas dans les résultats de recherche Google, sauf dans de très rares cas. L’entreprise construit donc une visibilité captive, dépendante de l’algorithme et des publicités sponsorisées. Selon une étude menée par HubSpot, les publications LinkedIn non sponsorisées ne touchent que 5 à 10 % des abonnés en moyenne. Pour atteindre davantage de personnes, il faut sponsoriser. Et cela ne laisse aucun actif durable sur le long terme : pas d’amélioration du référencement, pas de visibilité organique récurrente.
Le SEO local sur la Côte basque : un levier puissant mais exigeant
Face à ces approches payantes, une stratégie de SEO local thématique couplée à du marketing de contenu présente un modèle plus lent, mais beaucoup plus durable et rentable sur le moyen terme. Il ne s’agit pas simplement d’écrire un blog, mais de créer des articles répondant aux vraies questions que se posent les clients dans leur réalité quotidienne. Par exemple : "Comment choisir un ostéopathe à Anglet ?", "Quels sont les meilleurs coworkings à Bayonne pour freelances ?" ou "Combien coûte un photographe à Biarritz pour un événement d’entreprise ?". En répondant de façon claire, transparente et utile, l’entreprise attire naturellement des prospects tièdes qui ont déjà commencé à se projeter.
Le coût d’acquisition dans ce cas ne se calcule pas au clic, mais en fonction du temps passé à produire le contenu, à le référencer, à l’actualiser. Sur 6 mois, une page bien optimisée peut générer entre 10 et 30 prospects qualifiés, avec un coût par client estimé entre 10 et 50 euros. Ces clients restent plus longtemps sur le site, consultent plusieurs pages, reviennent parfois. Ils sont souvent plus matures, plus engagés, car ils ont pris le temps de lire, de comparer, de comprendre.
Biarritz : la transparence tarifaire, un outil d’attractivité locale
La transparence des prix joue ici un rôle crucial. Afficher des fourchettes tarifaires ou proposer des grilles d’offres claires permet de filtrer naturellement les visiteurs. Ceux qui prennent contact savent à quoi s’attendre. Ils ne cherchent pas à "faire un devis" pour comparer vingt prestataires. Ils ont été convaincus en amont, par la clarté de la promesse. Cette mécanique permet d’augmenter le taux de conversion sans passer par la pression commerciale.
Comparaison finale : quelle stratégie pour une entreprise locale ?
Si l’on compare les canaux, on observe que Google Ads apporte des visiteurs rapidement, mais à coût élevé. Facebook Ads offre des coûts plus faibles, mais demande beaucoup de relance. LinkedIn Ads vise juste, mais reste cher et peu durable. Le SEO local avec contenu, lui, coûte du temps au début, mais devient un actif pérenne. Sur 6 à 12 mois, il permet de diviser le coût d’acquisition par deux ou trois, tout en améliorant la qualité des clients.
Pour les petites structures de la région, la meilleure stratégie n’est pas de tout miser sur un seul canal, mais de construire un écosystème hybride. Les campagnes payantes peuvent servir à amorcer la pompe ou relancer un service saisonnier. Le contenu, lui, bâtit une audience sur la durée, capitalise sur le référencement et installe une réputation. C’est cette stratégie qui permet de transformer un simple clic en une vraie relation commerciale, basée sur la confiance et l’utilité mutuelle, dans un territoire aussi vivant et compétitif que celui du BAB.




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