Google change la donne en 2025 et vous?

La dernière mise à jour de Google en janvier 2025 de son algorithme a un impact significatif sur de nombreux sites web. Dans cet article comprenez les changements et saisissez vote chance pour améliorer votre visibilité.

WEBMARKETING

LYDIE GOYENETCHE

5/17/202513 min lire

expert SEO ET SOCIAL seo
expert SEO ET SOCIAL seo

Le nouveau paradigme de la visibilité digitale en dordogne : entre SEO, réseaux sociaux et présence incarnée

Un monde en mouvement, un web qui s'accélère même à Sarlat


La visibilité digitale n’est plus un simple levier de croissance : c’est devenu un prérequis existentiel pour la majorité des entreprises. Être vu, être trouvé, être reconnu… ces impératifs rythment désormais les stratégies marketing, qu’on parle d’un artisan local ou d’un cabinet de conseil international ou encore ou encore d’un producteur du Périgord souhaitant valoriser son savoir-faire au-delà des frontières régionales.

Pendant plus de vingt ans, les
entreprises ont misé sur le SEO classique – cette mécanique bien huilée basée sur le contenu, les mots-clés et les backlinks – pour se positionner en tête des résultats Google. Mais en 2025, un basculement s’opère. Google change de cap. Ce n’est plus seulement la qualité du site ou l’optimisation des pages qui comptent : ce sont les signaux humains, la présence sociale, et la capacité à incarner une image vivante, mouvante, connectée.

Le
référencement naturel ne disparaît pas, mais votre site web du Périgord sera t il vu par des clients en dehors de la Dordogne sur les moteurs de recherche? Mais il cesse d’être suffisant. C’est l’ensemble de la présence numérique d’une marque, incluant ses comptes sociaux, sa capacité à interagir, à produire du contenu incarné et à nourrir son écosystème, qui devient la clé d’une visibilité pérenne.

I. L’âge d’or du SEO classique : une mécanique à l'huile de noix de Sarlat.


Pendant longtemps, la promesse du SEO était claire : rédigez du contenu utile, optimisez vos balises, construisez des backlinks, et Google vous récompensera. Le site web était roi, le reste secondaire. Mais aujourd'hui il y a entre 250 000 et 300 000 nouveaux sites créés par jour dans le monde, donc la technique SEO pure ne suffit plus pour attirer du trafic et encore moins un trafic qualifié qui permet de vendre même pour un artisan local de Thiviers.

Trois piliers structuraient cette stratégie :
- Le
contenu : chaque mot comptait. On parlait de mots-clés, de longue traîne, de taux de rebond, de temps passé sur la page.
- La
technique : vitesse de chargement, code propre, balises structurées, responsive design.
- Le
netlinking : plus on parle de vous, plus vous devenez visible. Les backlinks étaient vus comme des « votes » de confiance.

Ces piliers sont toujours d'actualité mais l'approche généraliste ne suffit plus, il faut être stratégique.

Dans ce contexte, le site web était le navire amiral. On y concentrait tous les efforts, en espérant qu’une fois le référencement maîtrisé, le trafic suivrait. L’agence SEO livrait ses recommandations, l’entreprise suivait les consignes, et les résultats tombaient. Ou du moins, c’est ce que l’on croyait.



II. Une promesse qui s’effrite : quand l’algorithme se rebelle


En janvier 2025, Google annonce une mise à jour majeure. Officiellement, il s’agit d’améliorer la diversité des résultats. Officieusement, cette mise à jour bouleverse des milliers de sites bien positionnés.

Google supprime les doublons entre le pack local et les résultats organiques.

Bien sûr. Lorsqu’on dit que Google supprime les doublons entre le pack local et les résultats organiques, cela signifie qu’il cherche à ne plus afficher deux fois la même entreprise ou le même site web sur une seule page de résultats. Le pack local correspond à la section encadrée qui apparaît généralement en haut de page lors d’une recherche géolocalisée, avec une carte et trois fiches d’établissements issus de Google Business Profile. Les résultats organiques, quant à eux, sont les liens naturels qui s’affichent en dessous, sans publicité.

Des études récentes montrent que les entreprises apparaissant dans le pack local bénéficient d'une visibilité significativement accrue. Selon une analyse de SOCi, ces entreprises reçoivent en moyenne 126 % de trafic en plus et enregistrent 93 % d'actions supplémentaires (appels, clics sur le site web, demandes d'itinéraire) par rapport à celles classées entre la 4e et la 10e position dans les résultats organiques.

Par conséquent, si une entreprise n'est plus affichée qu'une seule fois — soit dans le pack local, soit dans les résultats organiques — elle perd potentiellement une part importante de sa visibilité. Cela est particulièrement critique pour les recherches locales où le pack local attire une attention considérable des utilisateurs.

Autrefois, une entreprise bien positionnée pouvait apparaître à la fois dans ce pack local et dans les résultats organiques classiques, ce qui augmentait considérablement sa visibilité. Aujourd’hui, Google préfère ne montrer cette entreprise qu’une seule fois, soit dans le pack local, soit dans les résultats organiques, pour éviter la redondance. Cela change la donne pour les stratégies de référencement local, car il devient plus difficile de dominer l’ensemble de la page. Mais en même temps c'est logique, Google veut répondre aux besoins des utilisateurs en terme d'informations pertinentes et priorise la diversité des contenus. Il cherche donc à mieux capter l'intention des utilisateurs et cherche des signaux de performance humaine et sociale un peu comme l'entreprise Rougié à Sarlat dans l'exigence de ses produits. 

Il faut donc réfléchir à la manière dont on souhaite apparaître : en valorisant sa fiche Google Business Profile pour être visible dans le pack local, ou en misant davantage sur le référencement naturel du site web.

Cette évolution vise à offrir des résultats plus variés aux internautes, mais elle limite aussi les opportunités d’apparaître plusieurs fois pour une même recherche locale. Pour les entreprises locales, cela implique une adaptation de leur stratégie SEO afin de maintenir leur visibilité malgré cette nouvelle règle d’affichage.


Des fresques murales de Lascaux aux profils sociaux des entreprises Périgourdines: quand la trace visible devient message

Lorsque Google choisit de mettre en avant les profils sociaux comme LinkedIn, Instagram ou TikTok dans les premières positions de ses résultats, cela transforme en profondeur les dynamiques de visibilité en ligne. Ce choix algorithmique donne un avantage immédiat aux entreprises ou aux professionnels qui soignent leur présence sociale, car ces plateformes permettent de capter rapidement l’attention, de créer un lien émotionnel ou d’installer une forme de preuve sociale. Une fiche LinkedIn bien construite, un compte Instagram esthétique ou une série de vidéos TikTok virales peuvent aujourd’hui remonter avant le site web officiel d’une marque, surtout sur les requêtes de type « nom propre » ou « marque + ville ». Ainsi une présence sur les réseaux sociaux est indispensable à condition de bien la maîtriser et d'être cohérent. C'est le SEO social.

Mais cette visibilité a ses limites. Être présent sur les réseaux sociaux, aussi engageant soit le contenu, revient souvent à pagayer à deux dans un canoë sur la Dordogne : on avance, certes, mais le courant impose sa direction. Le contenu y est éphémère, linéaire, sans réel moyen de construire une trajectoire maîtrisée. Il est difficile d’y organiser une navigation logique, de prendre le temps de faire une halte, de guider un prospect selon son propre rythme ou ses questions du moment.

À l’inverse, un site web bien structuré agit comme une carte mentale, semblable à celle que les chasseurs préhistoriques du monde de Lascaux portaient en eux pour suivre les rivières, repérer les passages, anticiper les zones de gibier ou de danger. On y choisit ses étapes, on balise les franchissements, on comprend les affluents. C’est une navigation pensée, transmise, et non subie. Le site devient alors un territoire lisible, où chaque page guide le visiteur comme un ancien aurait guidé son clan à travers le relief familier. C’est cette capacité à proposer plusieurs voies d’accès, plusieurs vitesses d’exploration, qui fait la force d’une stratégie digitale bien pensée. Le réseau social capte l’attention, mais c’est le site qui l’oriente..Un site web bien optimisé, pensé comme un espace stratégique, permet de construire un parcours utilisateur complet. C’est là que résident les vraies capacités de conversion : pages piliers, blog informatif, appels à l’action, formulaires adaptés, chatbots ou ressources téléchargeables. Ce sont autant d’éléments absents ou très limités sur les plateformes sociales.

La conséquence de cette évolution est donc double. D’un côté, les réseaux sociaux deviennent une porte d’entrée visible et puissante vers la marque. De l’autre, ils ne permettent pas, à eux seuls, de transformer cette visibilité en engagement durable ou en acte d’achat. Pire encore, si une entreprise ne contrôle pas ses profils sociaux ou n’y est pas présente, elle s’expose à ce que d’autres contenus – parfois obsolètes ou erronés – occupent ces espaces de visibilité. Cela peut nuire à la cohérence globale de sa communication.

En réalité, il ne s’agit pas de choisir entre visibilité sociale et tunnel de conversion web, mais d’orchestrer les deux. L’enjeu est de capter l’attention là où elle se trouve – sur les réseaux – puis de rediriger intelligemment l’internaute vers un site structuré, pensé pour la conversion. Ce lien entre présence sociale et stratégie digitale plus profonde devient aujourd’hui un pilier de toute approche sérieuse du marketing de contenu. Ce lien entre présence sociale et stratégie digitale plus profonde, c’est comme le passage de la parole au geste, des symboles peints dans les grottes de Lascaux à la trace vivante qu’ils laissent encore aujourd’hui. Une stratégie de contenu sérieuse s’inscrit dans cette même logique : capter l’attention dans l’instant (la main qui trace), tout en bâtissant une mémoire lisible et durable (la paroi qui garde l’empreinte).


Des contenus frais et interactifs aux pages statiques, même bien optimisées.


La conséquence directe, c’est que Google donne la priorité au
rythme de publication et à l’interaction sociale. Les contenus fréquemment mis à jour, commentés, partagés ou aimés envoient des signaux forts à l’algorithme : ils montrent que la marque est active, connectée à une audience, et digne d’intérêt. Cela va à l’encontre du fonctionnement classique du SEO, qui valorisait jusqu’ici les pages bien structurées, stables dans le temps, avec des balises bien remplies et un maillage interne cohérent.

Pour les entreprises, cela implique un changement de paradigme éditorial. Il ne suffit plus d’avoir un bon site vitrine avec des pages statiques optimisées comme le propose certains commerciaux de Solocal.

L’éditorial devient alors hybride : on conserve une base solide — site web, blog, tunnels de conversion — mais on l’alimente et on le relie à une production de contenu plus agile : vidéos, stories, posts courts, réponses aux commentaires.

Ce qui capte l’attention aujourd’hui, c’est la trace vive. Et pourtant, la puissance d’une trace ne dépend pas de la perfection du trait. Ce qui a traversé le temps à Lascaux, ce ne sont pas des fresques virtuoses, mais des gestes simples, portés par des matériaux bruts — ocre, charbon, pierre — et une volonté profonde de transmettre.

De la même manière, ce que Google perçoit comme un signal fort, ce n’est pas uniquement la qualité formelle d’un contenu, mais sa capacité à incarner un lien, une intention, une présence humaine. Ce sont les marques qui savent conjuguer solidité et spontanéité, transmission et agilité, qui construisent une visibilité durable.

Cela demande de penser la stratégie éditoriale comme un écosystème dynamique, où chaque canal a un rôle précis : les réseaux pour générer des signaux, le blog pour structurer la réflexion, les pages piliers pour convertir. Et surtout, cela implique de créer des passerelles entre ces formats. Le contenu social ne doit pas vivre seul, il doit conduire vers le site. Inversement, les pages du site doivent intégrer des éléments vivants : témoignages récents, avis, flux sociaux, vidéos intégrées, actualisations régulières.

En clair, Google n’oppose pas le contenu social au contenu SEO, mais il favorise ceux qui réussissent à marier les deux temporalités : l’instantanéité de l’interaction et la profondeur de l’architecture web. Si tu veux, je peux t’aider à poser les bases de cette stratégie éditoriale hybride pour Euskal Conseil ou pour un client.


Résultat : des entreprises bien référencées voient leur visibilité chuter. Pire, sur certaines requêtes, leur propre site est relégué après leur page LinkedIn, ou après une publication Instagram à fort engagement. Les signaux sociaux – nombre de likes, commentaires, fréquence de publication – deviennent aussi importants que les critères classiques.

Ce changement n’est pas anodin. Il signe l’entrée de Google dans une ère centrée sur l’humain et le vivant. Un site web, aussi bien construit soit-il, peut désormais être dépassé par une vidéo, un post, ou une interaction sociale.

Derrière ce basculement, une logique stratégique : Google veut capter l’attention en favorisant ce qui bouge, ce qui interagit, ce qui génère de la récurrence. Les résultats de recherche deviennent une vitrine de ce qui attire l’œil humain, non plus seulement de ce qui répond techniquement à une requête.

III. Le réveil des marques : des sites optimisés mais invisibles


Malgré un site bien conçu et un bon référencement technique, de nombreuses entreprises observent une baisse de trafic organique. Pourquoi ? Parce que l’attention des utilisateurs est captée ailleurs : dans les fils d’actualité sociaux, dans les vidéos courtes, dans les avis et recommandations.

Les entrepreneurs s’interrogent : « Pourquoi mon site ne génère-t-il pas de leads ? ». La réponse est souvent liée à un écosystème numérique déséquilibré. Le site web seul ne suffit plus. Un indépendant actif sur LinkedIn peut aujourd’hui être plus visible qu’une PME avec un site performant, simplement parce qu’il incarne un message et crée de l’interaction humaine. À Lascaux, les chasseurs ne se contentaient pas de survivre : ils racontaient, avec les moyens du bord, une vision du monde, une mémoire collective, une organisation du territoire. Ce n’étaient pas des artistes isolés dans une grotte, mais des êtres reliés entre eux, à la nature, aux autres générations, à leurs proies et à leurs mythes.

Aujourd’hui, un entrepreneur visible est aussi un chasseur conscient, qui ne se contente pas de publier un site figé comme une empreinte laissée dans le sable, mais qui tisse un réseau vivant, un récit en mouvement, qui parle autant au cœur qu’à l’algorithme. C’est ce lien humain — parfois fragile, souvent spontané — qui crée la visibilité, et non la seule performance technique.

Prenons deux exemples : un site e-commerce avec une page produit optimisée VS une publication Instagram montrant l’usage du produit avec humour, émotion ou contexte réel. Le second capte plus rapidement l’attention, génère de l’engagement, et peut entraîner un achat sans que l’utilisateur n’ait jamais visité le site.

IV. Le nouveau paradigme : présence incarnée, cohérence globale et signaux faibles


La visibilité digitale repose désormais sur l’**intégration fluide de plusieurs dimensions** :
- Un site bien structuré, rapide et cohérent.
- Des profils sociaux actifs, humains, incarnés.
- Du contenu vivant : vidéos, stories, témoignages.
- Une présence sur Google Business, YouTube, TikTok, selon le secteur.

Les signaux humains — likes, commentaires, partages, mais aussi régularité, tonalité, cohérence narrative — deviennent centraux. Il ne s’agit plus seulement d’avoir un contenu bien rédigé, mais un contenu vivant et partagé.

Les réseaux sociaux sont devenus des pages d’accueil alternatives. Google les indexe, les met en avant, et les utilisateurs les préfèrent parfois au site web, perçu comme institutionnel ou figé.

V. Un investissement bien plus lourd pour les entreprises


Cette mutation impose aux entreprises un investissement massif en temps, compétences et énergie.

Il faut créer :
- Du contenu régulier, sous plusieurs formats.
- Une ligne éditoriale cohérente sur chaque canal.
- Des visuels attractifs, des vidéos engageantes.
- Une stratégie de publication et d’interaction.

Pour une TPE ou une PME, c’est un défi. Les coûts explosent si l’on externalise. Le temps manque si l’on internalise. La tentation est forte de tout automatiser, au risque de perdre l’authenticité.

Le nouveau paradigme creuse ainsi une fracture numérique entre ceux qui peuvent investir, et les autres. Et Google, en renforçant les critères liés à la vitalité sociale, ne fait qu’accentuer cet écart.

C’est un peu comme dans les premières sociétés humaines : ceux qui savaient interpréter les signes, transmettre les savoirs, cartographier le territoire ou raconter les récits de la chasse n’avaient pas seulement un avantage culturel — ils assuraient aussi la survie et la cohésion du groupe. À Lascaux, ce n’était pas la force physique qui dominait, mais la capacité à laisser une trace partagée, intelligible, mémorisable.

Aujourd’hui encore, cette capacité à incarner un récit, à tisser des liens, à orienter l’attention collective fait toute la différence. Ceux qui communiquent avec justesse, au bon endroit, dans la bonne temporalité, avancent. Les autres restent invisibles, malgré leurs compétences ou la qualité de leur offre.

VI. Vers une stratégie réaliste et durable : quelques repères de chasseurs préhistoriques!


Face à cette complexité, il faut revenir à une stratégie lucide et incarnée.

Oui, le site web reste indispensable. Il donne de la crédibilité, offre un espace de conversion, de contenu structuré et de contrôle. Mais il doit s’inscrire dans un écosystème vivant— comme une paroi à compléter chaque jour, pour ne pas être oubliée.

Quelques repères :
- Créer un message clair et stable.
- Décliner ce message sous plusieurs formats (articles, vidéos, posts courts).
- Être présent là où ses clients s’expriment.
- Ne pas chercher à tout faire : choisir ses canaux avec soin.
- Favoriser la qualité relationnelle plutôt que la quantité.

C’est la cohérence humaine, plus que la performance technique, qui crée la visibilité durable.

Conclusion : Ce qui est vivant est visible


Le SEO ne meurt pas. Il s’élargit, s’adapte, s’enrichit.

Ceux qui réussiront demain ne seront pas forcément les plus techniques, mais les plus clairs, les plus cohérents, les plus humains.

Dans un web saturé, algorithmisé et bruyant, c’est la présence incarnée, l’authenticité, et le lien vivant avec son audience qui feront la différence.

Ce n’est pas si nouveau, au fond. Il y a plus de 17 000 ans, dans les grottes de Lascaux, les chasseurs-cueilleurs du Périgord ont laissé des traces de leur monde. Pas pour faire joli, ni pour faire vendre. Mais pour transmettre, pour partager un savoir, pour raconter un vécu commun. Leurs signes — animaux, empreintes, formes répétées — étaient autant de récits partagés autour du feu. Chaque dessin, chaque couleur, chaque geste portait une intention lisible, un code culturel, un lien entre les vivants et ceux à venir.

La visibilité ne se décrète plus. Elle se trace, comme ces fresques sur la paroi : avec attention, avec rythme, avec les matériaux disponibles — fussent-ils simples comme l’ocre, le charbon ou la salive. Elle se cultive, comme une connaissance transmise de génération en génération : avec patience, discernement, humilité.

Dans ce monde numérique où tout s’accélère, ce qui reste visible, c’est ce qui vient d’un geste vrai.

C’est la main posée sur la pierre, et non l’outil automatisé, qui raconte encore quelque chose des hommes.