Pourquoi Votre Site Web Ne Génère Pas de Trafic et Comment Y Remédier avec le SEO
Faut-il choisir entre Facebook et un site web ? En Normandie, l’écosystème digital se pense comme une ferme vivante : mémoire, lien, tendresse et stratégie SEO
COMMUNICATION
Lydie GOYENETCHE
11/8/20245 min lire


Facebook ou site web ? Ce n’est pas la Question pour Lisieux
De la cave au marché : penser digital comme on pense terroir
Il est des questions qui enferment. À force de répéter « faut-il choisir entre Facebook ou un site web ? », on finit par croire qu’il s’agit d’une alternative. Comme si l’on demandait à un fromager normand de trancher entre sa cave et le marché. Comme si l’on posait à un éleveur de Lisieux la question absurde : veux-tu garder tes vaches ou vendre ton lait ?
Ce n’est pas la question. Et ce n’est pas la bonne image. En 2025, ce que Google valorise, ce que les internautes recherchent, ce que les clients attendent, ce n’est ni un outil isolé, ni une présence fragmentée. C’est un lieu. Un lieu où l’on revient. Un lieu qui parle vrai. Un lieu où chaque chose a sa place : la parole rapide du réseau social, la profondeur d’un article, le silence d’une image, la chaleur d’un témoignage. Ce lieu, c’est un écosystème digital bien pensé, enraciné dans l’histoire de l’entreprise, ajusté à ses rythmes de production, aligné sur la vérité de sa marque.
Un site n’est pas une vitrine, mais une ferme numérique
Un site web n’est pas un décor. C’est une ferme. Une ferme numérique. Une mémoire. Un patrimoine. Il recueille les saisons, les récits, les gestes. Il permet de transmettre sans crier. Il offre la profondeur du temps long. Il accueille sans forcer. Et surtout, il permet de structurer une stratégie digitale durable. Or, depuis les mises à jour de Google en 2025, cette durabilité devient centrale : les sites inactifs, sans maillage interne, sans contenu récent, sont relégués loin derrière les pages dynamiques, riches, humaines. C’est la vie qui compte. Le mouvement. L’interaction.
Le réseau social comme marché hebdomadaire
Un réseau social, à l’inverse, est un lieu de passage. Comme un marché du samedi à Lisieux, bruyant, coloré, éphémère. On y vend, on y rit, on s’y fait connaître. Mais ce n’est pas là qu’on construit l’identité d’une maison. Ce n’est pas là qu’on revient pour se souvenir. Le réseau est utile, bien sûr. Il porte la voix, il donne l’impulsion. Mais sans socle, sans ancrage, il s’épuise. Il tourne à vide.
La stratégie du lien : de l’émotion à la fidélité
Un producteur de camembert qui n’a qu’un compte Instagram ressemble à une fromagerie sans cave. Ses photos séduisent un temps, mais l’histoire s’efface. À l’inverse, un site laissé à l’abandon, avec un design dépassé, des textes froids et des pages figées, ressemble à une ferme oubliée, dont le portail grince mais ne s’ouvre plus. Ce n’est pas l’un contre l’autre. C’est l’un par l’autre.
L’enjeu est de créer un lien. Une circulation. Une fidélité. Comme dans une maison de famille, chaque pièce a sa fonction. Le site raconte, le blog approfondit, les réseaux relaient, la newsletter murmure. Et tout cela vit ensemble. Le marketing digital devient alors un art d’orchestration, non une addition de gadgets.
Le SEO émotionnel : une présence qui serre le cœur
Mais encore faut-il que le site parle vrai. Trop de sites web sont conçus par des agences techniques ou des développeurs qui maîtrisent le code mais ignorent le cœur. Trop de pages sont pensées en termes de pixels et non de personnes. Or, la première attente du visiteur, ce n’est pas une prouesse visuelle, c’est un sentiment d’accueil. Une atmosphère. Une cohérence. Une voix.
C’est là que le SEO émotionnel devient fondamental. Ce n’est pas un effet de style. C’est un choix stratégique. Dans un monde saturé d’informations, le référencement naturel ne peut plus se contenter de cocher des cases techniques. Il doit s’adresser au cœur. Il doit susciter l’attention, puis la résonance. Il doit parler à l’être, non à l’algorithme seul.
Et cela commence dès la première ligne. Une phrase qui sent la terre. Un mot qui respire. Une image qui ne cherche pas à plaire mais à dire. Le SEO émotionnel, c’est l’art d’écrire une page comme on tend une main. De rédiger une fiche produit comme on raconterait une veillée. De structurer un site comme on bâtit une grange : avec patience, avec souci, avec amour.
La tendresse numérique : une transmission silencieuse
En Normandie, on sait ce que veut dire transmettre. On sait que le lait ne se donne pas sans tendresse. Que le fromage ne mûrit pas dans le bruit. Que le lien ne se crie pas. Le digital, lui aussi, peut être cet espace de tendresse. Une tendresse qui ne s’explique pas toujours, mais qui serre le cœur quand elle est là. Quand un texte touche. Quand une page apaise. Quand un site donne envie de revenir, simplement.
C’est cela qu’attendent les mises à jour de Google en 2025 : non pas plus de vitesse, mais plus de vérité. Les contenus sociaux prennent le dessus uniquement si les sites dorment. Mais un site vivant, alimenté, relié, incarné, garde toute sa puissance. Il devient le socle du maillage. Il irrigue les réseaux. Il donne du poids aux prises de parole. Il crédibilise chaque post.
LinkedIn : la voix des visages derrière les marques
Mais pour irriguer le digital de vie, il ne suffit plus de publier sur la page entreprise. Il faut que les collaborateurs eux-mêmes prennent part au récit. LinkedIn devient alors un champ fertile où chaque profil professionnel contribue à l’image de la marque. Un directeur de cave, un maître affineur, une commerciale terrain : chacun porte une voix. Chacun prolonge la présence numérique de l’entreprise.
Animer les profils LinkedIn de ses collaborateurs, c’est faire rayonner l’entreprise par capillarité. C’est montrer que la marque est incarnée. C’est tisser des liens authentiques avec les bons interlocuteurs. Et c’est, stratégiquement, entrer dans une logique de social marketing alignée sur les attentes de Google : des contenus humains, interactifs, partagés, commentés, valorisés par des signaux réels.
Un site vivant, un réseau vibrant, des visages vrais
En vérité, le site n’est pas une vitrine. C’est une mémoire collective. Il doit être vivant comme un troupeau qu’on regarde avec fierté. Stable comme une grange en pierre. Respirant comme un matin d’herbage. Le contenu qu’on y publie doit avoir le goût du réel. Pas une copie de plus. Pas un modèle. Mais une page unique. Comme un camembert dont on devine le champ. Comme un nom de domaine qui sent la haie vive.
Le marketing de contenu devient alors un prolongement de l’élevage. On ne vend plus un produit, on partage une histoire. On ne crie plus une promotion, on murmure un lien. Et c’est cela qui reste. Ce sont ces pages-là qui résistent aux tempêtes d’algorithmes. Ce sont ces mots-là que les lecteurs gardent, quand le reste s’efface.
Alors non, la question n’est pas « Facebook ou site web ? ». La question est : comment créer une présence digitale aussi vivante, aussi juste, aussi incarnée qu’une ferme normande ? Comment parler à ceux qui nous cherchent, sans jamais trahir ce que nous sommes ?
Peut-être que la réponse tient dans une odeur. Celle du lait chaud. De la paille sèche. Ou du vieux bois ciré. Une odeur que le visiteur, même numérique, reconnaît sans l’avoir jamais respirée. Une tendresse qui passe. Une fidélité qui se tisse. Et un site qui devient, pour un instant, une maison.




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