L'oeuf un marché à part
Euskal conseil est une entreprise de marketing orientée étude de marché. Son engagement dans le développement social local l'oblige à s'intéresser à certains segments du marché de l'agro-alimentaire, dont les oeufs.
VEILLE ECONOMIQUE
Lydie GOYENETCHE
11/1/20241 min lire
Contrairement à une idée véhiculée par de nombreux acheteurs en collectivité, l’œuf coquille n’est pas interdit dans ce lieu. Il est pourtant écarté au profit des œufs liquides pour éviter la prolifération de la salmonelle. Il faut que l’œuf coquille soit de catégorie A et issu d’un centre d’emballage des collectivités publiques afin d’être autorisé à la vente en collectivité. En un mot, même avec le poulailler expérimental de la crèche, de l’école, vous ne pouvez pas consommer les œufs venant de la poule. Autant dire que les collectivités publiques ne sont pas accessibles aux producteurs d’œufs coquilles en direct. Pourtant c’est un marché en forte expansion mais du côté de la grande consommation. 99% des français déclarent consommer des œufs. En 2020 on estime la consommation d’œuf à 1224 œuf par français. C’est donc bien ce segment de marché qu’il faut privilégier plutôt que les collectivités, le RHD (baisse d’un peu moins de 30% des ventes). Aux jardins du refuge à Anglet, l’association met en vente des légumes produits aux potagers et des œufs issus de leurs poules élevées en plein air, entre 700 et 1400 poules, et nourries au grain français.