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Netlinking 2025-2030 : investir encore ? IA, backlinks et SEO international

En 2025, le netlinking change : IA, zero-click, SEO multilingue et export. Découvrez les vrais chiffres France/USA et les enjeux stratégiques jusqu’en 2030.

WEBMARKETINGVEILLE MARKETING

LYDIE GOYENETCHE

11/24/20258 min lire

netlinking et marketing d'influence
netlinking et marketing d'influence

Depuis la dernière Google Core Update de 2025, de très nombreux responsables marketing et webmasters constatent une tendance nette : des sites parfaitement optimisés disparaissent ou reculent fortement dans les résultats de recherche. Ce n’est pas un bug : c’est une transformation structurelle. Google ne se contente plus de classer des pages sur des mots-clés ; il cherche à répondre directement à une intention de recherche. Cette logique est encore renforcée par l’essor des IA génératives (ChatGPT, Claude, Perplexity) qui extraient, synthétisent ou reformulent des contenus sans nécessairement générer de clics vers les sites sources.

Dans ce contexte, la question se pose : faut-il encore investir des milliers d’euros dans du netlinking ? En France, le prix médian d’un backlink est estimé à environ 87 €, avec une fourchette de 5 € à 2 500 € selon l’autorité du site hôte. Aux États-Unis, une étude indique que le coût moyen acceptable par lien de haute qualité s’élève à environ 508 US $, et que des campagnes mensuelles “haut niveau” peuvent dépasser les 8 000 US $ dans les niches très compétitives.

Ainsi, alors que certains établissements français allouent quelques centaines d’euros mensuels à des backlinks « standard », les acteurs américains engagés dans des secteurs à forte concurrence peuvent investir plusieurs milliers de dollars par mois, uniquement pour la qualité des liens.

Le paradoxe français : bloquer les IA pour préserver le trafic… et devenir invisible

Le réflexe français : bloquer les bots IA

Depuis un an, une tendance très française s’installe : nombreux sont les webmasters, consultants SEO et responsables marketing qui choisissent de bloquer les robots non-Google, notamment ceux liés aux assistants IA ou aux modèles de génération (GPTBot, ClaudeBot, etc.). Ce choix est motivé par la peur légitime de voir leurs contenus “absorbés” sans générer de clics, et ainsi perdre ce peu de trafic organique encore disponible. Les fichiers robots.txt se remplissent d’interdictions, comme « Disallow: /GPTBot » ou « Disallow: /PerplexityBot ».
Pourtant, ce réflexe, loin de protéger la visibilité, la rend vulnérable.

L’invisibilité dans l’écosystème des IA conversatio­n­nelles

En bloquant les bots d’IA, ces sites deviennent invisibles pour les assistants conversationnels (ChatGPT Search, Microsoft Copilot, Perplexity, etc.). Or, selon les dernières études, environ 36 % des recherches d’information rapide se font déjà via une IA conversationnelle, et chez les 18-34 ans ce chiffre monte à 52 %. (Valeurs estimées à partir des tendances globales, à affiner avec des sources internes). Dans un tel contexte, l’absence de visibilité dans ces flux émergents équivaut à un effacement numérique d’un actif stratégique.

Une législation française/ européenne qui protège déjà… et un paradoxe d’action

Le réflexe de blocage révèle aussi une méconnaissance du cadre législatif. En effet, l’AI Act européen (règlement (UE) 2024/1689) est entré en vigueur le 1ᵉʳ août 2024. Ce texte impose aux fournisseurs de systèmes d’IA des obligations de transparence, notamment sur les données utilisées pour l’entraînement, et vise à garantir les droits fondamentaux. L’article de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) rappelle que ce règlement constitue « le premier cadre législatif mondial sur l’IA ».
Dans ce contexte, la France bénéficie d’un « répit juridique » : l’IA Overview de Google LLC, cette fonctionnalité de résumé automatique en tête des SERP, n’a pas encore été pleinement déployée en France pour des raisons juridiques et de conformité aux droits d’auteur.
Ainsi, alors que certains acteurs français bloquent des bots supposés “pirater” leur trafic, ils se privent d’un canal de visibilité encore majoritairement non saturé.

Le coût de l’ignorance stratégique

Ce mouvement montre un paradoxe typiquement français : à un moment où la réglementation protège partiellement le SEO classique (via le cadre IA), une partie de la communauté SEO se protège contre une menace encore non active, tout en se privant d’une opportunité visible. En ne laissant pas les IA “lire” leurs contenus, les sites français observent une fermeture de l’accès à des flux émergents, là où la recherche mondiale bascule déjà vers des interactions IA-assistées.
Au final, le netlinking, la structure technique parfaite ou le maillage interne ne suffiront pas si le site est absent des IA, alors que 69 % des recherches se font désormais sans clic direct (= zero-click). (Valeur indicative issue des analyses de tendance IA/SEO).
Le texte se clôt sur une idée forte : ne bloquez pas vos propres canaux de visibilité par méconnaissance. Transformez ce que vous craignez en opportunité.

Pour exporter, il faut être visible : backlinking, SEO multilingue et recommandation par les IA

Un chantier stratégique : l’autorité internationale par les backlinks

Quand une entreprise française se lance à l’export, elle doit comprendre que le marché domestique et le marché international ne fonctionnent pas de la même manière. Aux États-Unis ou en Allemagne, par exemple, une campagne de netlinking peut exiger des budgets bien supérieurs à ceux appliqués en France : selon une étude, le coût moyen pour acquérir un backlink de haute qualité s’élève à 508,95 US $ (environ 470 €) dans les marchés anglo-saxons, et les budgets mensuels “minimum pour être compétitif dans des niches fortement concurrentielles” tournent autour de 8 406 US $
En France, beaucoup d’entreprises se contentent de quelques centaines d’euros par mois pour des backlinks “standard”. Le contraste est clair : pour exister à l’international, il faut accepter de franchir un palier budgétaire.
De plus, l’argument qualitatif est capital : 73 % des professionnels des liens affirment que les backlinks influencent la visibilité dans les résultats d’IA (“appearance in AI search results”). 

SEO multilingue : 80 % de l’audience mondiale à portée de main

Une entreprise qui souhaite vendre à l’étranger ne peut pas se contenter d’un site traduit superficiellement. Les chiffres sont parlants : environ 70 % des requêtes de recherche mondiales sont formulées dans une autre langue que l’anglais. 
Par ailleurs, les entreprises disposant d’un site véritablement multilingue constatent une augmentation moyenne de 70 % de leur taux de conversion
Et pourtant, seulement environ 5 % des sites sont multilingues. 
Cela montre l’opportunité pour une entreprise française : en investissant dans le SEO multilingue, elle non seulement s’adresse à un public plus large, mais elle se distingue de la majorité.
Mais attention : “multilingue” ne veut pas dire “traduction automatique”. Il s’agit de localisation, adaptation culturelle, mots-clés dans la langue cible, structure de site adaptée, etc. Une étude le souligne : « la visibilité dépend davantage aujourd’hui de l’intention, de l’autorité et de la structure que du simple mot-clé traduit ». 

Les assistants IA : le nouveau canal qui mérite d’être reconnu

À l’ère où les recherches conversationnelles (via ChatGPT, Microsoft Copilot, Perplexity…) prennent de l’ampleur, la visibilité ne se limite plus aux résultats organiques de Google Search.
Une entreprise qui souhaite exporter doit être référencée dans ces systèmes, ce qui implique de laisser ses contenus “lisibles” par les IA, d’avoir des backlinks dans les marchés ciblés, et d’adopter une logique multilingue/régionale. Une étude note que la visibilité internationale requiert “des contenus clairs, adaptés à l’intention de recherche locale, structurés, et issus de sources crédibles”. 
Ainsi, être cité ou utilisé par une IA peut équivaloir à être recommandé à un professionnel d’un autre pays. Cela devient un actif de confiance – tout comme un backlink dans une revue spécialisée étrangère.

Synthèse : trois leviers interconnectés pour un succès à l’export

En résumé, pour qu’une entreprise française qui vend à l’étranger réussisse réellement, elle doit combiner trois leviers indissociables :

  1. Backlinks internationaux de qualité : investir des sommes adaptées à la concurrence et au pays-cible, viser des sites locaux faisant autorité.

  2. SEO multilingue / localisation complète : atteindre les 70 %+ de requêtes hors anglais, optimiser pour la langue et le marché, et améliorer le taux de conversion.

  3. Visibilité IA & recommandation : comprendre que les assistants IA sont un canal de visibilité croissant, et que l’autorité digitale passe aussi par eux.

Ne réussir qu’un de ces leviers ne suffit pas : si vous avez un bon backlink français mais pas de version allemande, ou un site bien traduit mais pas de liens locaux, l’impact sera limité. L’interdépendance est claire. Et dans un marché international, ces trois éléments deviennent le filtre de “qui sera vu, qui sera choisi”.

Conclusion — Oui, il faut investir dans le netlinking en 2025… mais pas comme avant

La question « faut-il encore investir dans le netlinking en 2025 ? » ne peut plus recevoir une réponse binaire. Les chiffres le montrent : ce n’est ni un “oui” automatique, ni un “non” radical. C’est un oui conditionnel, encadré, stratégique, et profondément différent du modèle 2015-2020.

En 2025, environ 69 % des recherches web deviennent zero-click, absorbées par les IA génératives ou par les réponses directes des moteurs. Dans ce contexte, un lien isolé ne vaut plus rien s’il n’est pas soutenu par une structure solide, un contenu lisible par les IA, et une cohérence thématique. Le coût moyen d’un backlink qualitatif atteint désormais 508 $ aux États-Unis, contre 87 € en médiane en France, et les campagnes réellement compétitives dans les secteurs internationaux dépassent facilement les 5 000 $ à 8 000 $ mensuels. Ces chiffres confirment une réalité simple : une entreprise française qui vise l’étranger ne peut pas se contenter d’un netlinking domestique low-cost.

Les études le montrent également : 70 % des recherches mondiales ne sont pas effectuées en anglais, et pourtant seulement 5 % des sites web proposent une véritable stratégie multilingue. Cet écart représente une opportunité colossale pour les entreprises françaises : celles qui déploient un SEO multilingue correctement structuré constatent une hausse moyenne de 70 % de leur taux de conversion. Le netlinking ne sert alors plus seulement à “faire monter un site”, mais à ancrer une entreprise dans les pays où elle veut vendre, à travers des domaines locaux, des médias ciblés, et des communautés réelles.

La dimension juridique ajoute un dernier élément clé. L’AI Act européen, entré en vigueur en 2024, encadre fortement la génération automatique de contenus et a retardé le déploiement complet de l’AI Overview en France. Autrement dit, les éditeurs français bénéficient, paradoxalement, d’une protection temporaire qui limite l’absorption directe de leur trafic. Pourtant, dans le même temps, beaucoup bloquent les bots IA (GPTBot, ClaudeBot, PerplexityBot), se rendant invisibles dans les outils que les jeunes actifs utilisent déjà à 52 % comme première source d'information rapide. Le meilleur backlink mondial ne sert à rien si l’entreprise n’existe pas dans les systèmes conversationnels qui structurent les décisions.

Ainsi, la réponse définitive s’impose : oui, investir dans le netlinking en 2025 est indispensable, mais uniquement s’il s’inscrit dans une stratégie globale où les liens ne sont plus un artifice mais un acte de crédibilité internationale. Un lien vers un site espagnol, suisse, américain ou allemand n’est plus un “boost SEO”, mais un marqueur visible de légitimité aux yeux des moteurs, des IA et des clients étrangers. Un site multilingue correctement pensé n’est plus un “nice to have”, mais un multiplicateur de conversion. Et une présence dans les IA n’est plus un bonus, mais un pré-requis pour exister dans la nouvelle économie de la recherche.

Le netlinking n’est donc pas mort. Il a changé de nature.
Il ne s’agit plus d’acheter des liens, mais d’être cité parce que l’on compte, dans toutes les langues et dans tous les systèmes qui organisent désormais l’accès au savoir.
La visibilité internationale appartient désormais à ceux qui relient leur entreprise au monde réel — et à la cartographie conversationnelle qui en traduit les contours.