Pourquoi investir dans une stratégie de webmarketing ? Comparatif SEO vs publicité
TPE, artisans, commerçants : découvrez pourquoi le SEO est le meilleur investissement webmarketing à Bayonne et sur la Côte basque. Stratégie locale, budget maîtrisé, exemples concrets et conseils pour dépasser la concurrence. Une stratégie de webmarketing aide à avancer sur le référencement.
WEBMARKETING
LYDIE GOYENETCHE
6/23/20255 min lire


Stratégie webmarketing pour TPE et PME : pourquoi le SEO reste le meilleur investissement à Bayonne et sur la Côte basque
Cet article fait partie du dossier "webmarketing pour les entreprises"
De nombreuses TPE renoncent au SEO avant même de l’avoir essayé. Trop long, trop complexe, pas adapté à leur activité, pensent-elles. Et pourtant, 68 % des expériences en ligne débutent par une requête sur un moteur de recherche (source : BrightEdge). Le référencement naturel reste la source de trafic la plus pérenne et la plus rentable sur le long terme… à condition d’avoir une vraie stratégie de contenu.
En comparaison, les publicités payantes sur Google, Facebook ou Instagram permettent un résultat quasi immédiat, mais leur efficacité chute dès que le budget s’arrête. Le coût par clic (CPC) moyen sur Google Ads est aujourd’hui de 1,50 € à 2,50 € en France, et jusqu’à 5 € dans des secteurs concurrentiels (source : WordStream). Sur Facebook et Instagram, on peut démarrer à 0,50 €, mais les campagnes réellement performantes atteignent vite 20 à 30 €/jour minimum pour être visibles.
👉 Une TPE qui mise uniquement sur la publicité paie donc chaque visite, sans créer de capital de visibilité. Le SEO, lui, agit comme un actif numérique : chaque page bien référencée peut générer du trafic gratuit pendant des années. C'est comme pour un restaurateur : il a besoin d'un extra pour les mariages (pub) et d'un personnel en salle qualifié (SEO).
Un problème concret : le webmarketing reste pensé pour les gros budgets
Comme de nombreuses petites entreprises – artisans, commerçants, infirmiers libéraux, boulangers, restaurateurs – beaucoup s’intéressent à la visibilité en ligne via leur site internet ou leur fiche Google My Business. Mais ils trouvent rarement des informations claires qui leur sont réellement destinées. Les tutoriels ou articles sur le SEO sont souvent trop techniques, ou orientés vers des entreprises qui disposent déjà de plusieurs milliers d’euros par an à investir.
Or, les budgets SEO ou de création de site internet proposés par les agences peuvent décourager dès le départ : un site vitrine de qualité coûte souvent entre 1 200 € et 3 000 € (source : Sortlist), et un accompagnement SEO professionnel peut aller de 300 € à 800 € par mois. Pour un entrepreneur qui démarre, c’est souvent irréalisable, alors que c’est précisément au lancement qu’une bonne visibilité est la plus critique.
Qu’est-ce que le webmarketing ?
Le webmarketing désigne l’ensemble des actions menées sur internet pour attirer des visiteurs, les transformer en clients et les fidéliser. Contrairement à ce que l’on croit souvent, ce n’est pas réservé aux grandes entreprises : les TPE, artisans, commerçants, professions libérales et indépendants l’utilisent déjà au quotidien, parfois sans le savoir. Il repose sur quatre piliers complémentaires qui s’enchaînent dans une logique de développement durable de la visibilité en ligne.
La visibilité : être trouvé au bon moment
La visibilité, c’est le fait d’être trouvé au bon moment par les bonnes personnes. Elle peut passer par le référencement naturel (SEO), qui optimise un site pour apparaître dans les résultats Google. Par exemple, un boulanger à Anglet qui optimise une page “Baguette tradition au levain Anglet” peut se placer devant les grandes enseignes sur cette recherche locale. Les trois premiers résultats Google captent plus de 55 % des clics selon Sistrix. Le SEO local, qui vise les recherches géolocalisées, permet par exemple à un coiffeur à Bayonne d’apparaître dans les cartes Google et de multiplier par trois ou quatre sa visibilité en mettant à jour sa fiche avec photos, horaires et avis récents. La publicité en ligne, comme Google Ads ou Facebook Ads, peut offrir une visibilité immédiate, mais son effet s’arrête avec le budget : en France, le coût par clic moyen sur Google Ads est de 1,50 à 2,50 €, et dépasse parfois 5 € dans les secteurs les plus concurrentiels selon WordStream.
Le contenu : inspirer confiance et donner envie
Sans contenu, pas de webmarketing efficace. Les articles de blog, les vidéos, les photos ou les fiches produits sont vos vendeurs en ligne. Un caviste à Bayonne qui écrit un article intitulé “Quel vin basque servir avec un fromage de brebis ?” cible une question précise avec une forte intention d’achat, et rejoint ainsi les conclusions de HubSpot montrant que les entreprises qui publient régulièrement obtiennent 67 % de prospects en plus. Un artisan menuisier à Urt qui filme la fabrication d’une table sur mesure génère plus d’engagement qu’avec de simples photos, et un hôtel à Saint-Jean-de-Luz qui actualise ses visuels sur Google My Business peut augmenter ses réservations directes de 35 % selon Google.
La conversion : transformer les visiteurs en clients
Attirer du trafic est une première étape, mais l’enjeu est de convertir les visiteurs en clients. Cela passe par des boutons clairs comme “Réserver” ou “Demander un devis”, par des offres limitées dans le temps ou par des formulaires simplifiés. Une naturopathe à Hasparren qui ajoute un bouton “Prendre rendez-vous” relié à son agenda en ligne peut doubler ses réservations mensuelles. Une pâtisserie à Cambo-les-Bains qui met en avant “Offre spéciale galette des rois jusqu’au 15 janvier” peut augmenter ses ventes de 20 %. Un artisan couvreur qui simplifie son formulaire de demande de devis de huit champs à trois peut voir son taux de contact passer de 4 % à 11 %.
La fidélisation : garder ses clients sur le long terme
Un client satisfait coûte moins cher à garder que d’en acquérir un nouveau. La fidélisation passe par des communications régulières et personnalisées, que ce soit via l’email marketing, les réseaux sociaux ou les programmes de fidélité numériques. Un fleuriste à Biarritz qui envoie chaque mois un email “Idées de bouquets pour la saison” à ses clients peut augmenter ses ventes récurrentes de 18 %. Un food truck à Bayonne qui publie son emplacement du jour sur Instagram Stories garde un flux régulier de clients, et un salon de thé à Hendaye qui offre une boisson gratuite après dix achats grâce à une carte de fidélité numérique incite ses clients à revenir.
Google ne crawle pas toutes vos pages : un point crucial
Beaucoup d’entrepreneurs pensent qu’une page publiée sur leur site internet apparaît automatiquement dans Google. En réalité, Google attribue à chaque site un budget de crawl, c’est-à-dire un nombre limité de pages qu’il explorera sur une période donnée. Selon Ahrefs, 16 % des pages d’un site moyen ne sont jamais explorées par Google, et donc n’apparaissent pas dans les résultats. Plus un site est rapide, bien structuré et bien relié en interne, plus il est exploré efficacement. Un site vitrine de vingt pages bien organisées peut être exploré intégralement chaque semaine, alors qu’un site de cinquante pages mal maillées peut voir seulement vingt à trente pages explorées régulièrement. Une page non crawlée reste invisible pour Google, et donc pour vos clients, même si elle a demandé un investissement en temps ou en argent.
Saturation numérique et limitation de l’indexation
Dans des espaces numériques saturés comme le Pays basque, la France ou l’Espagne, Google limite encore plus strictement l’indexation. L’algorithme évalue en permanence la demande des utilisateurs : si peu de personnes recherchent un sujet précis, ou si un contenu n’apporte pas de valeur ajoutée par rapport à ce qui existe déjà, Google peut choisir de ne pas l’indexer. Cela signifie qu’un site professionnel apportant peu de réponses nouvelles aux requêtes des utilisateurs peut rester invisible, même s’il est techniquement en ligne. Selon une étude de Search Engine Journal, près de 40 % des pages créées par des PME ne sont jamais indexées car elles sont jugées redondantes ou peu pertinentes par l’algorithme. En zone touristique comme la Côte basque, où de nombreux acteurs publient sur des thématiques identiques (restaurants, hôtels, événements), Google priorise l’indexation des contenus les plus utiles et récents. Ainsi, un article “Où manger à Bayonne” sans informations originales peut être ignoré au profit d’un guide local actualisé ou d’un média touristique déjà bien établi.




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