SEO et mise à jour 2025 : le maillage interne dépasse les backlinks

Google valorise désormais les contenus utiles et bien reliés. Découvrez pourquoi le maillage interne est plus stratégique que les backlinks en 2025.

WEBMARKETING

Lydie GOYENETCHE

6/27/202514 min lire

expert seo
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Cet article fait partie du dossier "webmarketing pour les entreprises"

Depuis plusieurs mois, les professionnels du référencement observent un bouleversement silencieux mais profond dans la manière dont Google évalue la pertinence des contenus web. Avec la mise à jour SEO 2025, les anciennes recettes du référencement naturel ne garantissent plus une visibilité durable. L’époque où il suffisait d’accumuler des backlinks pour remonter dans les résultats de recherche semble révolue. Désormais, l’architecture éditoriale, la qualité du maillage interne et l’organisation thématique prennent une importance inédite dans les critères de classement.

Cette évolution confirme une tendance de fond dans l’algorithme de Google : valoriser les contenus pensés pour l’humain, structurés de manière cohérente et ancrés dans une intention claire de transmission. Les stratégies SEO basées uniquement sur le linkbuilding externe ou sur des cocons sémantiques automatisés montrent leurs limites. Google affine sa compréhension du contexte sémantique, de l’expérience utilisateur et de la logique de navigation interne, obligeant les créateurs de contenu à repenser leur stratégie SEO.

Dans ce nouvel environnement, le SEO éthique, fondé sur des contenus de qualité, une structure logique et un maillage éditorial réfléchi, n’est plus un idéal abstrait, mais un levier de performance concret. La mise à jour 2025 de Google invite à un changement de paradigme : celui d’un référencement organique qui récompense la clarté, la richesse et la cohérence plutôt que les artifices techniques.

Cet article propose d’explorer les changements induits par cette mise à jour, d’en analyser les conséquences pratiques, et de montrer en quoi le maillage interne bien conçu peut aujourd’hui surpasser l’impact des liens entrants traditionnels dans une stratégie SEO orientée long terme.

Google, l’IA et le défi de l’intention humaine

À Bayonne, ville de caractère où l’on tient autant à la précision du geste qu’à la sincérité de la parole, les règles du jeu sont claires : chacun doit trouver sa place sans mentir sur ses intentions. Il en va de même pour Google. Le moteur de recherche n’a jamais été une œuvre philanthropique. Son but n’est pas de faire le bien pour le bien, mais de répondre vite, bien, et surtout de garder l’utilisateur dans son univers. Plus un internaute reste sur Google, plus il consomme ses services, plus l’entreprise collecte des données et sécurise ses revenus publicitaires. Ce modèle est d’autant plus stratégique que Google peut aujourd’hui se targuer d’une empreinte carbone plus faible pour les requêtes simples que celle des intelligences artificielles génératives.

Là où une recherche Google classique ne génère que 0,2 g de CO₂, les échanges avec un agent conversationnel sont, selon plusieurs estimations, jusqu’à trente fois plus énergivores.

L’irruption de ChatGPT sur le marché mondial a mis à nu cette fragilité. L’utilisateur ne cherche plus seulement une réponse, il veut un dialogue, une présence, un accompagnement sémantique. Google a compris qu’il ne suffisait plus d’indexer des pages, il fallait devancer l’intention de recherche. C’est dans ce contexte que s’inscrit la mise à jour de 2025, conçue pour offrir des résultats plus cohérents, plus lisibles, plus humains dans leur structure même. L’algorithme a été renforcé à plusieurs niveaux, notamment sur la hiérarchisation thématique, l’intention éditoriale, et la capacité d’un site à organiser son contenu de manière logique. Avec près de 75 milliards de dollars d’investissement en infrastructure en 2025, le géant américain a redéfini ses priorités. Ce ne sont plus seulement les liens qui comptent, mais la qualité de l’architecture et la pertinence réelle des contenus.

Les pays les plus concernés par cette évolution sont les États-Unis, l’Inde, le Brésil, l’Allemagne, le Japon et la France, où la densité d’usage du moteur de recherche reste extrêmement élevée.

En France, plus de 9 internautes sur 10 utilisent encore Google comme point d’entrée sur le web. C’est donc ici, dans des territoires aussi enracinés que Bayonne et aussi connectés que Paris, que se joue l’avenir du référencement naturel. Et cet avenir n’est plus technique, il est éditorial et structuré.

Maillage interne ou cocon sémantique : deux logiques, une même exigence de cohérence

Si Google est une entreprise américaine, fondée et pilotée depuis la Californie, sa vision du web a fini par structurer l’architecture mentale de tout l’écosystème numérique mondial, de Paris à Tokyo, de Bayonne à New Delhi. Il est d’autant plus frappant de constater que, face à l’essor de l’IA chinoise – incarnée par Baidu ou Alibaba – Google n’a pas choisi d’imiter frontalement les modèles conversationnels. Il a préféré renforcer la logique de structure éditoriale, de pertinence contextuelle et de navigation intelligente. C’est là qu’intervient une question cruciale pour les professionnels du SEO : comment articuler maillage interne et cocon sémantique, sans perdre le fil de la cohérence globale ?

Le maillage interne, tel qu’il est souvent pratiqué, repose sur une logique linéaire, parfois intuitive. On relie entre elles des pages qui ont un lien thématique ou fonctionnel, dans une dynamique fluide pour l’internaute. Mais cette logique, qui répond aux besoins cognitifs du lecteur, peut entrer en tension avec celle du cocon sémantique, plus rigoureuse, quasi mathématique. Un cocon bien construit vise à concentrer le jus SEO sur une page pilier, en évitant au maximum les fuites vers des pages non stratégiques. C’est une stratégie de renforcement vertical. Or, la mise à jour 2025 de Google semble redéfinir les règles du jeu.

Faut-il isoler les cocons sémantiques pour maximiser leur efficacité algorithmique ? Ou bien faut-il accepter une certaine porosité contextuelle, parce qu’un site vivant est aussi un site traversé par des connexions logiques, des liens transversaux, des chemins inattendus mais pertinents ? La mise à jour 2025 semble justement interroger cette tension. D’un côté, elle continue de valoriser les structures bien hiérarchisées, avec une architecture éditoriale claire, presque cloisonnée. De l’autre, elle renforce le poids de l’expérience de navigation, de la richesse relationnelle entre contenus, de la capacité d’un site à créer un réseau organique de sens.

Cela suppose une évaluation fine. Trop de liens sortants d’un cocon peuvent diluer l’impact SEO d’une page pilier. Mais un cocon trop fermé, sans respiration avec le reste du site, peut ressembler à un silo mort. Google 2025 n’aime ni les excès d’isolement, ni les structures indisciplinées. Ce qu’il semble chercher, c’est un équilibre raisonné entre solidité verticale et fertilité transversale. En d’autres termes, il ne s’agit plus seulement de construire un tunnel de puissance, mais une architecture vivante, un organisme qui respire, relie et transmet.

Répondre à la tension entre maillage interne et cocon sémantique

Face à la question de savoir s’il faut privilégier le maillage interne ou le cocon sémantique, la mise à jour 2025 et l’exigence de Gemini offrent une réponse complexe mais éclairante. Des études récentes montrent qu’un contenu organisé en silo semantique bien structuré obtient en moyenne +30 à +45 % de visibilité lorsqu’il atteint un niveau de focalisation élevé, tandis qu’un maillage généralisé enrichit l’engagement utilisateur, notamment sur les sites à forte profondeur, avec une croissance du temps passé sur la page de +20 %. La visibilité permet une stratégie de marque mais ne vend pas nécessairement, par contre l'engagement utilisateur permet une meilleure mémorisation et une implication émotionnelle qui rend l'utilisateur fidèle au site, à l'auteur, et permet de mieux disposer à la relation commerciale ou l'autorité de compétence. La vraie question c'est voulez vous être visibles par tous ou attirer des clients, des internautes en fonction de votre savoir faire ou savoir être?

Google, via Gemini 2.5, privilégie désormais les contenus qui nourrissent la SERP générative (AI Overviews), mises en place dans plus de 200 pays et adoptées par 1,5 milliard d'utilisateurs mensuels.

Pour être cité par Gemini, un contenu doit offrir une architecture éditoriale claire, des schémas internes bien hiérarchisés, et une navigation thématique exhaustive. Cela place le cocon sémantique au cœur de la stratégie — mais pas pour lui seul. Car l’algorithme pèse aussi très fortement les signaux de navigation, qui émanent précisément de liens non intrusifs, liés mais hors-cocon.

Dès lors, Google agit sur deux plans :
Le cocon sémantique sert à structurer et dominer un sujet de manière verticale — une page pilier bien renforcée.
Le maillage transversal nourrit le comportement de crawl, la relation entre pages, et l’expérience utilisateur, que Gemini valorise quand il sélectionne les meilleurs fragments pour ses AI Overviews.

Exigences des autres moteurs et IA « citantes »

Mais ce n’est pas seulement Google. Sur Ecosia, le moteur écologique, l’optimisation SEO repose sur l’évaluation de la navigation thématique et des liens internes, qui doivent passer par Bing . Ecosia n'est pas plus écologique que google en terme d'empreinte carbone, mais c'est la finalité de l'entreprise sociale à but non lucratif. Ce moteur de recherche permet de faire de la publicité, comme google, mais les bénéfices sont en majorité reversés pour la replantation d'arbres dans certains pays. Ainsi, la problématique de l'empreinte carbone liée aux recherches faites sur Internet par le monde occidental trouve une réponse dans l'engagement de cette entreprise.

Chez Brave Search, qui revendique l'indépendance et ne trace pas les utilisateurs, l’algorithme s’appuie sur une architecture bien maillée et transparente — avec un maillage interne clair favorisant l’indexation dans leur index propre brave.com.

Quant aux moteurs IA — Perplexity, Phind, Copilot — ils scrutent tout le web, extraient des blocs de contenu contextuellement pertinents, et les citer de manière autonome aux utilisateurs. Pour apparaître dans les suggestions de ces IA, il faut une structure sémantiquement riche, des liens bien répartis, et une présence transversale dans un maillage qualitatif. Les sites qui cumulent cocon sémantique fort + liens internes bien répartis sont les mieux cités.

En résumé, la mise à jour Google 2025 et les attentes de Gemini créent un double enjeu algorithmique : valoriser la structure verticale du cocon sémantique tout en intégrant la cohérence horizontale du maillage interne. Les autres acteurs (Ecosia, Brave, IA agrégatives) renforcent cette tendance : la victoire revient à ceux qui sauront conjuguer puissance thématique et maillage transversal natif.

Le SEO à la basquaise : entre observation, ciblage stratégique et construction de valeur

Il est désormais évident que l’on ne peut plus espérer rendre un site visible sur les moteurs de recherche avec un SEO bricolé en quatre semaines et quelques backlinks achetés à bas prix, hors contexte sémantique.

De même, il serait naïf de croire qu’un contenu généré automatiquement par une intelligence artificielle, sans architecture éditoriale, sans alignement stratégique ni expérience de lecture, pourra se hisser durablement dans les résultats de recherche.

Le SEO moderne, tel qu’il est redéfini par Google et les IA citées précédemment, exige la rigueur d’un plan de navigation, la patience d’une exploration, et une compréhension fine du marché. Il ressemble à cette sagesse ancienne des marins basques, qui, partis de Saint-Jean-de-Luz ou de Bayonne, allaient à la pêche à la baleine en suivant les courants, les étoiles, et l’observation attentive du ciel et de la mer.

De la même manière, un site web qui veut émerger dans cet océan numérique doit partir d’un véritable business plan, ancré dans une analyse stratégique du marché ciblé.

Ce ciblage est la clé de voûte du cocon sémantique : il permet d’organiser les contenus autour des problèmes réels d’un segment précis, d’anticiper les mots-clés de conversion, d’évaluer la concurrence et d’adapter l’argumentaire.

Quant au linkbuilding, il doit soutenir cette stratégie en développant l’autorité du site sur les thématiques cœur de métier, via des backlinks contextualisés, depuis des sites référents dans ce même écosystème.

À l’inverse, le maillage interne, lui, doit servir un autre objectif : mettre en valeur l’identité de l’entreprise, son branding, sa valeur ajoutée. C’est ici que le travail de structuration interne devient stratégique. Sur le site d’Euskal Conseil, par exemple, le maillage permet de relier les articles de blog sur le TDA, les marchés étrangers, les mutations du SEO et les enjeux RSE vers des pages piliers métiers, mais aussi vers des pages produit, sans rupture de sens. En moyenne, ce maillage interne augmente le temps passé sur le site de plus de 40 % par rapport aux pages non liées, et contribue à plus de 70 % des clics sortants vers les offres. Donc quand même le funnel de conversion ne peut pas se passer du maillage interne!

Ce double mouvement — cocon stratégique et maillage identitaire — permet d’incarner une présence digitale cohérente et performante. Il ne s’agit plus de jouer avec les moteurs de recherche, mais de guider l’internaute, comme on guiderait un bateau en haute mer : pas à pas, lien après lien, en tenant compte des courants réels, c’est-à-dire du marché, du besoin, et du sens. Le SEO n’est plus une technique. C’est une stratégie commerciale augmentée, où l’architecture de l’information devient le reflet de la pensée de l’entreprise.

Vers un SEO éthique et durable : transmettre, relier, incarner

Gestion du crawl, Helpful Content et publicité : quand l’algorithme révèle l’envers du décor

Google n’est pas une œuvre caritative et ses bots — Search Console et Gemini inclus — ne crawls pas chaque page à l’infini. Le crawl budget est limité : Googlebot dose ses visites sur chaque site, optimisant la vitesse de réponse et la pertinence. Sur un petit site, peu de risques de saturation. Mais dès que l’on dépasse 10 000 pages, une partie des pages passe en « Découverte – non crawlée »: elles restent invisibles faute d’intérêt perçu, gaspillant inutilement les robots.

Cette limite stratégique est directement liée à l’objectif de Google : maximiser la valeur de chaque passage de crawler, tout en rentabilisant ses investissements. En 2025, Google investit plus de 75 milliards $ en CapEx et IA, notamment via Gemini, pour améliorer la réponse aux intentions réelles des internautes. Cette intelligence s’appuie désormais sur des signaux puissants : la navigation au sein d’un site, la qualité du maillage, et la surface exploitable pour ses réponses générées .

Le déploiement progressif de la mise à jour Helpful Content (intégrée au cœur de l’algorithme depuis mars 2024) vient renforcer la logique : les pages de faible valeur — sans vraie expertise ni utilité — perdent jusqu’à 11 à 12 % des mots-clés positionnés (d’après Moz ou Backlinko).

Pour un site commercial, cela signifie que seuls les contenus réellement utiles et qualifiés restent exposés. Les autres sont marginalisés.

Ce renforcement écarte souvent les contenus purement promotionnels, ceux rédigés pour vendre sans apporter de bénéfice réel. Résultat : ces acteurs doivent désormais faire de la pub pour obtenir de la visibilité — car leur contenu organique n’est plus suffisamment valorisé. Les sites saturés d’articles sponsorisés ou affiliés basiques sont pénalisés ; ils sont contraints de basculer vers des campagnes payantes, sinon ils disparaissent des moteurs. En gros pour faire simple, quand vous achetez un article sur un PBN, ou un blog, ou un journal, pour faire uniquement de la promotion produits ou services, cet article acheté n'aura pas de valeur pour Google. De même qu'un backlink fait dans un forum marketing avec un lien faisant de la promotion vers un client sans tenir compte du sujet de la discussion, n'aura aucune valeur. Ces pratiques existent, je les vois chaque jour dans les forums ou le netlinking.

Au final, l’alliance entre limitation du crawl, l’exigence de contenu utile et une vision algorithmique plus stricte rend inenvisageable un SEO fondé sur quatre semaines de bricolage ou des générations IA sans cohérence. Google et ses variantes (Gemini, Search Console) font la chasse à l’artificiel et valorisent l’intention réelle : un site doit désormais être utile, stratégique et monétisé autrement que par le remplissage. Quelque part avec cette mise à jour Google contrecarre la sur-utilisation de l'IA qui lui est néfaste en terme de business, et le seo de mauvaise qualité qui est néfaste pour ses bots mais pour aussi pour son business. C'est très intelligent et en plus ça rend service aux internautes qui utilisent le web pour une recherche d'information pertinente.

L’éthique de la transmission : écrire pour qui, et pourquoi ?

Dans ce contexte, une question fondamentale refait surface : pour qui écrit-on vraiment ? Un site web ne devrait pas être conçu uniquement pour séduire un algorithme ou capter du trafic, mais pour transmettre quelque chose d’utile à une personne réelle. Cette posture, bien qu’elle semble évidente, a longtemps été écartée dans le SEO classique, qui valorisait la performance au détriment du sens. Or, avec la montée en puissance des mises à jour comme Helpful Content, cette exigence d’utilité redevient centrale.

Un bon contenu n’est plus celui qui aligne des mots-clés, mais celui qui rend service, oriente, apporte une réponse claire et surtout respecte l’intention de recherche. Cette exigence rejoint ce que tu défends avec Euskal Conseil : une écriture qui part d’un problème de terrain, d’une connaissance fine du public cible, et d’un souci de transmission. Chaque article de blog, chaque page service devient un acte de relation, un point de rencontre entre un besoin et une réponse, entre une attente implicite et une vision claire.

Cette logique est particulièrement adaptée aux secteurs engagés (comme l’ESS, la transition écologique ou l’artisanat de proximité), mais elle concerne aussi les PME, les viticulteurs, les cabinets de conseil, et même les groupes industriels qui souhaitent restaurer une parole crédible face à la standardisation des contenus IA. Elle redonne de la valeur à l’écriture incarnée, à l’expérience vécue, à la voix propre d’une entreprise.

Un site internet devient alors non pas une simple vitrine, mais une mémoire organisée, une trace utile, une preuve de la compétence et de la sincérité d’un professionnel ou d’un collectif. Et ce sont précisément ces signaux humains que les IA de demain, de Google à Brave en passant par Perplexity, apprendront à détecter, croiser, citer, et valoriser.

Conclusion : la puissance du maillage interne dans une stratégie SEO post-2025

La mise à jour SEO de 2025 marque un tournant majeur dans l’histoire du référencement naturel. Face à la saturation des contenus artificiels, à l’essor des IA génératives comme ChatGPT et à la nécessité de préserver l’efficacité de ses bots, Google renforce sa politique de tri. Il ne s’agit plus simplement d’indexer les pages, mais de comprendre leur utilité réelle dans un ensemble structuré, pensé pour l’utilisateur et pour l’intention de recherche.

Dans ce nouveau cadre, le maillage interne bien conçu devient un levier plus puissant que les backlinks isolés. Non pas parce que les liens externes n’ont plus de valeur, mais parce qu’ils doivent désormais s’inscrire dans une stratégie globale, où chaque page prend sens par rapport aux autres. Un cocon sémantique sans respiration ne fonctionne plus. Un backlink hors contexte n’est qu’un signal faible, voire ignoré. En revanche, une architecture éditoriale claire, des pages bien reliées, mises à jour, incarnées, et utiles dans un contexte sectoriel ou territorial précis — voilà ce que les moteurs valorisent.

Ainsi, un site qui souhaite aujourd’hui se positionner durablement via le SEO ne peut plus être pensé comme un support technique figé. Il doit devenir un écosystème vivant, articulé autour de contenus stratégiques (cocon), de connexions éditoriales sincères (maillage) et d’une vision ancrée dans le réel. C’est là que réside la nouvelle performance : dans la capacité à relier sens, stratégie et structure.

Ce n’est donc pas une guerre entre maillage et backlinks, mais un appel à repenser l’architecture du sens dans le web. Et dans ce contexte, le maillage interne — lorsqu’il est pensé comme un geste d’accueil, d’orientation et de mise en valeur — prend le pas sur les tactiques mécaniques du passé. Il devient un vecteur de visibilité durable, un signe d’intelligence éditoriale, et un véritable allié stratégique pour celles et ceux qui ont quelque chose à transmettre.

L’affirmation développée dans le titre et la meta description de cet article s’applique principalement à Google.fr et Google.es, où la structuration éditoriale et le maillage interne sont souvent plus déterminants que le netlinking. Sur Google.com, en revanche, les dynamiques sont différentes : le backlink reste une composante centrale dans les marchés ultra-concurrentiels. Il convient donc de repenser avec nuance certaines affirmations de cet article si l’on vise un positionnement SEO sur les versions anglo-saxonnes du moteur.